Au cœur des montagnes, éternelles gardiennes,
Se dressent, majestueuses, les cimes aigües;
Elles touchent les cieux, leurs orgueilleuses veines,
Chaque roche, chaque arbre, dévoile son énigme.

Les torrents dévalent, chants de la terre,
Roulant avec fracas, une danse vive;
Leur force stoïque prouve que l’univers,
Enseigne la beauté d’une vie dérive.

Les passerelles de bois, ombre et lumière,
Relient les âmes à leurs racines profondes;
Dans ces paysages, où tout est mystère,
L’esprit se mêle aux rêves du monde.

  • Catulle Mendès